This is not what you had planned

La vie est un peu difficile. mais c’est la vie.

Je vais réécrire.

1 commentaire

I’m not part of me

Je ne serais pas expliquer à quel point ça me fait du bien d’entendre un nouvelle chanson de cloud nothings. Et en écrivant cette phrase, je me rends compte que j’associe tout mes meilleurs souvenirs à de la musique. J’essayais d’avoir une réflexion constructive sur 2013 (bien que 2014 n’a toujours pas commencé dans ma tête) et c’est très dur. J’ai des morceaux qui me reviennent dans la tête. Rire comme un fou devant les Mouthbreathers, crier, hurler « Safety »  de football etc avec des gars emo dans la casa del popolo. Rester ébahi devant Vasudeva. Tomber épuisé devant misteur Valaire vers 5h du matin.  Tout ça pour un moment où je vais me sentir unique et à la fois enfin part de quelque chose de grand.

J’ai progressé un peu ces derniers temps. J’ai recommencé à écrire des chansons. Elles sont débiles, mais je suis content parce que ça veut dire que rien n’est perdu. Que je vais m’en sortir. Et que si je ne m’en sors pas, ce n’est pas si grave parce que la musique était là,  et qu’elle va continuer à jouer.

1 commentaire

Fear of Missing Out

C’est une nouvelle expression que je n’ai appris que récemment/ Fear of Missing Out. Je n’ai pas vraiment envie de me lancer dans une vrai traduction. Mais c’est l’étiquette sous laquelle on peut placer ces dernieres semaines et sans doute un nouveau défaut que je me suis trouvé.

tout a commencé à toronto où je suis parti récemment pour la dernière édition de NXNE. Beaucoup de groupe. Beaucoup de plaisir. J’ai pu observer The national. Découvrir Cousins, the Mouthbreathers, Briar Rabbit… Des groupes que n’aurait sans doute pas l’occasion de revoir demain. Le problème c’est que tant de bons groupes, de bonnes découvertes passent en même temps et j’avais peur de passer à côté de cette bonne soirée, de ce bon concert, ou de ce bon groupe. Il a fallu que j’aprenne à me calmer.

Passons à hier. J’ai enfin emménagé dans un nouvel appartement qui me plait beaucoup. Pour découvrir que j’avais peut-être fait une erreur. On m’a parlé de bêtes qui traînent, de propriétaires véreux… et j’ai eu des confirmations (une bébete morte retrouvé.) Et soudainement, un stress comme je ne l’avais pas connu depuis très longtemps m’a pris. j’ai pris du temps pour me calmer… 

 

Mais voilà ce qui ce passe : j’émigre dans un pays, et j’essaye de faire les hcoses bien. Je me construit une vie au fur et à mesure. Doucement mais surement, je fais des étapes vers une sorte de vie adulte. Le confort n’est pas forcément ma priorité, j’ai juste envie d’évité d’empiler des soucis. Je n’évite pas les problèmes,bien au contraire. Mais je n’ai pas envie que l’on me rende les choses moins facile.

Et je reviens à cette fameuse Peur de rater les Choses. Je fais de mon mieux pour assumer des décisions qui me mènent à ne pas me planter.

Mais ça va aller. Le déménagement s’est bien passé. Sylvain a eu un coeur en or et m’a aidé. Et pour la première fois depuis que l’on est au Canada, nous n’avons pas fini nos conversations avec « on va s’en sortir » et « ça va aller ». pas que le motto s’efface. Mais on s’en sort, on va. Et on se fait sans doute plus confiance.

Allez Allez.

1 commentaire

Come On, I’ll Be a no-one

Je suis arrivé un peu tôt au travail. J’ai décidé d’en profiter pour reprendre un brin ce blog. En sachant plus ou moins ce que je veux écrire. Tout ce que je sais, c’est que je dois me dépêcher avant que ma boss arrive.

j’ai été vraiment obsédé par la chanson plus haut récemment. Elle est superbe et résume bien l’état dans lequel on peut se sentir quand on ne sait pas trop quoi faire de sa vie. Ce qui est un sujet récurrent je sais. donc passons, je voulais parler de passion.

Parce que c’est le mot passion qui me frappe ce matin. J’écoutais ce matin le podcast de duncan trussel (que je ne peux pas recommander assez). Duncan interview Dan Harmon, le créateur de community (une série qui constitue une véritable obsession  pour moi) y parle de beaucoup de choses. Futur, sexe mais le début de l’entrevue m’a frappé quand il parle du fait que certes, il s’est fait virer. Mais il a réalisé 3 saisons d’un show et c’est quelque chose que l’on ne pourra jamais lui enlever. Parce qu’il y a mis toute sa force et sa passion.

J’aime beaucoup Dan Harmon, (autant que son alcoolisme et ses problèmes récurrent m’énerve). Et ce qu’il disait touchait pile là où il fallait. Je me suis aussi souvenu de cet entrevue de thomas mars sur la réalisation de leur album Wolfgang Amadeus Phoenix. Disant que seul les souvenirs comptent.

ca peut paraitre pas mal compliqué. mais tout ça est très censé pour moi.

Tout ça doit me pousser à me poser des questions plus souvent.

 

Poster un commentaire

Le retour, le départ.

Partons de ce qui se passe en ce moment. Je suis assis à côté de ma cheminée dans mon salon chez moi, à Challans. Il y a encore deux trois éclats et des étincelles qui en sortent, mais ça sera fini dès la fin de cet article.  Challans, c’est là où j’ai habité jusqu’à mes 18 ans (car j’ai envie de dire que l’internat ne compte pas. Challans, c’est une petite ville de Vendée qui s’est amusé à jouer les grandes. Elle s’est agrandi récemment. On en parle avec un sourire en coin enter potes. La Maison de la presse a été divisé en deux pour être remplacée par un Carrefour Market. On peut enfin acheter de la bouffe (et de l’alcool) un peu plus tard. Il y a eu aussi l’installation de un décathlon, et d’une grosse zone commerciale. C’est bien j’imagine.

Revenir, c’est se soumettre à plein de questions, et ça fait plaisir. Ce que je fais (de la comm), comment sont les gens à Montréal(gentils), si j’ai une copine (yep) si je compte m’y installer définitivement.

Pourquoi je suis parti de Challans ? Parce qu’un jour l’express (ou le point) a publié une édition spéciale sur ma ville. sur la dizaine de pages, il n’y en avait qu’une qui concernait les jeunes. Une phrase disant que les jeunes « ne sont pas la priorité de la mairie ». Un article du même genre est sorti pendant mon retour. C’était « ce que veulent les jeunes » dans le Ouest france. Et même si les Challandais ont l’air heureux, on est pas loin d’être l’Arkansas de la France. La plage en plus.

Je regrette de ne pas avoir pris plus de photo. Entre mon père qui m’a battu au bowling, aller se balader à la plage par mauvais temps et le temps passé avec les copains, je ne regrette pas d’être rentré.

Là, je me force à rester réveillé pour m’assurer de n’avoir rien oublié dans ma valise.

J’ai hâte de voir la suite.

1 commentaire

L’ambition

Raconter les jours qui passent est plutôt difficile, tant le temps m’apparait comme de plus en plus distordu. Aujourd’hui d’ailleurs, j’ai réussi à croire que l’on était mardi. Pouf tout faux.

Je continue d’écrire un peu partout. Mais surtout pour Camuz. C’est pas faute de faire des propositions aux inrocks par exemple. Ou autre part. quand je rencontre d’autres pigistes, on m’explique que c’est normal, que ça prend du temps de se trouver d’autres gens à qui vendre des piges. Le temps (voyez, on y revient), c’est précisément ce qui me manque; Je ne suis pas la seule personne au monde à vouloir des journée de 36 heures pour faire ce que je veux. La seule solution maintenant, c’est de se lever tôt et de mieux m’organiser. Wishful thinking.

J’essaye quand même de m’organiser et de faire des choses. Je pars assister à des conférences et des panels de discussions, et j’essaye tant bien que mal de me faire de nouveaux contacts. Je vais l’écrire ici. Je ne me suis jamais senti aussi ambitieux. J’ai 23 ans depuis quelques mois maintenant et j’ai cette envie folle d’être un de ces types qui se fait payer pour faire des choses cools. Comme tout ces professionnels de l’industrie qui sont en ce moment en ville pour M pour Montréal.

Alors j’y travaille. Je lis des livres sur le show business. J’essaye d’apprendre en étant bénévole dans des festivals et j’ai même ma petite amie qui m’aide parce qu’elle est vraiment cool.

Donc oui, de l’ambition, de la volonté. Maintenant, je suis prêt. Je jure que je suis prêt.

En ce moment,

1 commentaire

True Love Will Find you in the end

True love will find you in the end.

IL y a beaucoup de choses sur lesquels je dois écrire. Et certaines pour un peu d’argent  Mais je pense que ce sera  u peu plus simple une fois la tête vide.

1 Hier soir j’ai regardé Seeking a Friend for the end of the world. Parce que même si je n’arrive pas à supporter Steve Carrel dans The Office, c’est un acteur bourré de talent. C’est difficile de dire ce que je ressens à propos de ce film. J’ai beau savoir que ce n’est pas le meilleur film que j’ai vu, ça m’a touché. Je suis quelqu’un de très bon public et le dialogue de fin a failli me faire sortir les larmes. Les sujets abordés en fond, comme la difficulté des rapports humains, la nature humaine face à la mort et l’importance d’avoir une bonne soundtrack m’a touché. Si. Ca et le sujet du temps qui passe. Ce qui m’amène au

 

Numéro 2. Avant-hier, mon disque dur externe s’est formaté. Le pire, c’est que personne ne me croira jamais quand je raconterais les circonstances. C’est tellement gros. Mais en trois semaines, mon ipod (et tout ce que l’application « notes » contient) est tombé en panne, et j’ai perdu mon moleskine/ journal intime peu après le concert de Swans à la tulipe (c’était nul). La disparition de tout ce contenu (photos, textes…) qui d’une certaine façon me rappelle tout le temps qui je  suis au fond ne m’a fait ni chaud ni froid. Un peu froid en fait. C’est comme si un vide se créait en vous. Le problème c’est que la perte de choses à valeur sentimentale est irremplaçable par nature. Donc bon.

3 Tout ça m’a amené à me poser des questions sur le passage de l’adolescence à la vie adulte. On a beau faire ce que l’on veut, la vie, l’âge et les responsabilités qui sont les nôtres finissent un jour ou l’autre par nous rattraper (dis le mec qui a du mal à trouver du travail). Ça m’a frappé il y a une semaine. En voyant ça.

J’imagine le gamin déçu. On essaye de vendre de l’essence avec des céréales. Moi, j’avais une cuillère qui changeait de couleur selon que tu la plonges dans l’eau chaude ou l’eau froide. A moins que le marketing de Miel pops ai compris que ce ne sont plus des enfants qui consomment leur céréales.

Bref, tout ça m’a rendu triste. Mais je reste jamais triste longtemps.

1 commentaire

Sur ma lancée

Ma pote Marie est super coule

Depuis ce matin, je dois en être à trois CV envoyés. Alors je me suis dit que j’allais prendre un pause et faire un petit article de blog. Bien que je souhaite que le chômage se finisse au plus vite, je peux au moins écrire là-dessus. Je n’arrive pas (plus) à écrire sur des choses que je ne connais pas.
Je passe des heures a refaire et retravailler mon CV. j’y ai récemment ajouté des liens hypertextes menant vers une sélection (quasi exhaustive soyons francs) de mes travaux. J’ai même lancé une page soundcloud pour montrer mes plus récents travaux radiophoniques. Cyril, option multimédia de base.

Il faut dire que ce travail en radio est ce qui me permet de garder un peu la tête au dessus de l’eau. Simplement parce que une fois par semaine, je dois me réveiller tôt, je dois me dépêcher. Je stresse un brin avant le début d’antenne et surtout je discute avec des gens tout aussi passionnés que moi qui ont la gentillesse de me demander comment ca se passe en ce moment pour ma gueule.

Le boulot de journaliste peut vous apporter plein de plaisirs. Cette impression de contribuer à la journée et à la conversation des gens.. Ca, avec l’argent et les femmes faciles en font un des meilleurs boulot du monde.

 

Poster un commentaire

L’attente

C’était superbe

Je ne savais pas trop comment  illustrer tout ça. Et puis mon ami carissa m’a envoyé des photos de nos retrouvailles à New York.

J’ai tendance à n’aborder que les bons moments dans ce blog. Je fais ça parce que je sais que mon grand frère en a l’adresse et je ne voudrais pas inquiéter les gens. Tout le monde à ces soucis et rien n’est facile. Mais j’ai un peu envie d’écrire ce matin. Je dors assez mal à cause de cette histoire de chomage.

[Neutral Milk Hotel]

Le fait est que j’ai du postuler à au moins une trentaine d’emplois depuis quelques semaines. Et je ne postule la plupart du temps qu’à des jobs pour lesquels je suis qualifié. La phrase qui me tue le plupart du temps est « 3 à 5 ans d’expérience minimum ». On en revient à cette fameuse équation pour lesquels il est impossible que j’acquiers suffisamment d’expérience si on ne me confie pas un travail, et je n’aurais pas de travail si je n’acquiert aucune expérience.

Je sais aussi qu’il est très mauvais de se contenter d’être chômeur. C’est pour ça que je comble mon emploi du temps. Je travaille dans une vrai radio avec un superbe  studio.  Je suis aussi devenu bassiste dans un groupe. Tout ça, ça me fait lever le matin. Ça me donne quelque chose à faire car sinon je me sentirais inutile. Et il n’y a rien de pire.

Mais je ne m’arrête pas, je continue de me proposer pour des jobs. Aujourd’hui,  je vais sortir pour aller trouver un boulot, n’importe quoi. Dans un café peut être. Quelque chose s’il vous plaît.

Poster un commentaire

En carton

Je vois bien que je publie beaucoup moins que d’habitude. Je ressors un article qui montrait bien comment ca se passait avant mon stage. Profite.

 

J’ai une pote qui vient de m’envoyer un message me traitant de pote en carton. Elle est vraiment cool. C’est juste que ouais, cette semaine, c’était un peu le rush. En fait, j’ai l’impression que c’est le rush depuis quelque mois. Et si parfois j’aimerais pouvoir me poser, et poster plus ici, là je suis heureux.

Le mauvais coup d’être immigrant au Canada, ce sont les quelques mois qu’il faut attendre pour pouvoir postuler pour un travail rémunéré. Donc en attendant, j’ai fait un peu tout et n’importe quoi pour gagner de l’argent. Surtout n’importe quoi.

Montréal est la capitale des expériences médicales. Plein de gens, jour après jour passent des tests et se font injecter des produits pour faire avancer la science et plus vraisemblablement pour gagner un peu d’argent. C’est ainsi que je me suis retrouvé à passer quelques heures ppar semaine à compléter ces tests et autres. Avec toujours deux règles bien fermes.

1 ne pas prendre de médicaments pour de l’argent, on ne sait jamais.

2 n’accepter aucune sonde.

Ces deux rêgles m’ont quand même permis de prendre part à pleins d’expériences bizarres. Sentir des odeurs bizarres et déterminer leur intérêt et vraisemblance. Regarder des images 3d et déterminer si leur rotation est bien foutue… Ces expériences m’ont permis de passer plein de tests médicaux en sus. Je sais que mon Ouie est entre « excellente » et « bonne » malgré tout les concerts et la musique que je m’enfile. J’ai même pu passer une IRM et obtenir des images de mon cerveau.

En fait, j’ai pu apprendre que « tout est normal, bonne journée ». C’est toujours une déception pour l’ado qui attendait patiamment qu’on lui annonce qu’il a des super pouvoirs. Mais mieux vaut ça que le contraire.

N’empêche qu’avec l’argent, j’ai pu faire un peu plus de courses et j’ai surtout pu m’acheter des places de concert. Montréal n’est pas que la capitale des études cliniques. C’est aussi une putain de place pour les concerts. J’ai pu y voir Cloud Nothings défoncé un ampli parce que ce groupe est trop puissant(pas d’autres explications). J’y ai vu Metronomy en bonne forme. il y a eu aussi ces moments où j’ai pu serrer dans mes bras Warren Franklin et rencontré d’autres gens de cette scène du Midwest qui me passionne en ce moment.

Mais là ce soir, c’est la consécration. Je vais voir les Dandy Warhols. Et c’est mon 16-year-old self qui est en train de trépigner. Tout le monde me dit que maintenant ils sont trop vieux mais je m’en fiche. Ce soir, je suis trop content.

Poster un commentaire